L’Agriculture, le commerce et l’Elevage sont les principales activités économiques de la commune. Toute fois à côté de celles-ci il y a le transport, l’artisanat, la culture et l’industrie.
L’Agriculture est basée sur les céréales, le coton et l’arachide. Quant à l’élevage il porte sur les animaux comme les bovins, ovins, caprins, assins et la volaille.
Toutes ces activités économiques sont soutenues par les établissements financiers ci-après implantés dans la ville de Kita : la Banque Nationale de Développement Agricole (B.N.D.A.), la Banque de Développement du Mali (BDM-SA), ORABANK, la Banque Internationale du Mali (BIM-SA), la Bank Of AFRICA, les caisses d’épargne et de crédit comme : NYESIGISO, KAFOJIGINE, KONDOJIGIMA, CAECE, SINISIGUI, CAMEC, BAOBAB, RMCR.
Les équipements marchands existant dans la ville sont : un marché central, quatre marchés de quartiers, un marché à bétail, un marché à volaille, deux abattoirs, deux gares routières communales et cinq gares routières privées.
Les travaux de réhabilitation du marché central sont à un niveau d’avancement de 50, 52% contre un délai consommé d’environ 97, 6%. Ils ont commencé au mois de juin 2021 sur financement du budget national à plus de sept cent millions (700 000 000F CFA) de francs CFA.
Etablissements de tourisme, et de loisirs :
La commune de Kita est couverte par le réseau de téléphone et d’internet de MOOV Africa SOTELMA et d’Orange Mali.
Outre les relais de l’ORTM (radio et télé), sept radios privées sont implantées dans la ville de Kita.
Les équipements touristiques comprennent six hôtels, sept bars restaurants et quatre restaurants, tous de moindre standing.
Outre ces équipements touristiques, la ville de Kita compte des lieux touristiques et de loisirs comme :
-« Kourounikoumala » situé au pied de la montagne dans le quartier de Kossilabougou, appartenant aux Tounkaras ;
-« Kitabadinka » une excavation ou grotte au milieu de la montagne qui servait de lieu de refuse pour les populations ;
- « Djikoroni » point d’eau naturel situé à l’Est du centre de santé de référence dans le quartier Doumbacoura ;
- « Colline Mariale » avec le statut de la vierge Marie. Il est le lieu saint de pèlerinage des chrétiens catholiques ;
- « TérénaKoni » source d’eau intarissable sur la montagne à Kossilibougou. Elle constitue un lieu de recréation, surtout, pour les jeunes pendant les vacances.
- Des écritures arabesques non encore déchiffrées dans la colline « Kita Kourou » ;
- La forêt classée de Kayaba qui fait six cent quatre-vingt-dix (690) hectares ;
- Le Parc de loisirs Konkoni sur la colline de Samédougou ;
Les infrastructures dans ces domaines se résument au :
- Carrefour des jeunes
- Vestibule « Boulon » des griots du Mandé ;
- Bibliothèque « opération lecture publique »
- Centre de formation des artisans à Kofoulabé ;
- Centre culturel privé « Sabou-Gnouma »
Dans la ville de Kita, il y a deux troupes artistiques et culturelles dynamiques (Kita Kourou et Sabou gnouma) qui participent à des manifestations et compétitions artistiques et culturelles au Mali et à l’extérieur.
La ville de Kita est une ville carrefour traversée par le chemin de fer reliant Bamako à Dakar. Elle est aussi traversée par la route nationale RN24 allant de Kati à Saraya (au Sénégal) passant par le cercle de Kéniéba.
Outre ces axes, la ville de Kita est reliée à l’intérieur du cercle, sinon de la région de Kita par les principales routes qui sont :
La route régionale RR9 Kita-Kokofata 60 km
La route régionale RR10 Kita-Sirakoro 55 km
La route régionale RR11 Kita-Kayes 300 km
La route régionale RR12 Kita-Djidian-Kourounikoto 105 km
La route Kita - Sagabari 85 km en passant par Baguita.
Eau et Energie :
La ville de Kita est alimentée en courant électrique par le réseau de l’Energie Du Mali (EDM-SA).
Quant à l’eau sa distribution est assurée par le réseau de la SOMAGEP. Dans le but de desservir le maximum d’habitants en eau potable dans la ville de Kita, les travaux d’extension de ce réseau d’eau financés par la Banque Mondiale sont en phase d’achèvement.
Education :
Dans le domaine de l’éducation, on dénombre :
Trente-six (36) écoles fondamentales publiques dont vingt-quatre (24) premiers cycles et douze (12) seconds cycles ;
Trente-trois écoles fondamentales privées dont vingt-sept (27) écoles de premier cycle et six (06) écoles de second cycle (y compris celle du Village SOS) ;
Une école des Sourds muets à Darsalam ;
Neuf (09) écoles communautaires de premier cycle ;
Un (01) lycée public ;
Dix-sept (17) lycées privés, dont deux franco arabes ;
Quinze (15) Centres de formation professionnelle privés ;
Quatre (04) écoles de formation en santé humaine ;
Deux (02) jardins d’enfants publics ;
Quatorze (14) medersas dont dix (10) premiers cycles et quatre (04) deuxièmes cycles ;
Quatorze (14) jardins d’enfants privés
La cohésion sociale et religion
La commune urbaine de Kita a toujours été un lieu de culture et de tradition orale où règnent l’entente, la cohésion et la paix sociales, cela en raison de sa structuration sociale. L’on y trouve les nobles et les personnes de caste. La classe dirigeante provient des nobles. Le dynamisme des personnes de caste détentrices et gardiennes de la tradition orale a fait de Kita une zone de culture et de tradition orale, d’où sont issus des artistes de renom tels : feu Kélémonzon DIABATE, Feu Batrou Sékou KOUYATE (virtuose de la Cora), Kélétigui DIABATE (Balafoniste émerite), feu Massa Makan DIABATE (écrivain), Djélimady TOUNKARA (Guitariste), feu Fodé KOUYATE, feue Bako DAGNO, Karidjigué Laïco TRAORE, Kandia KOUYATE, Adja SOUMANO, ………..
Dans chaque quartier les femmes et les jeunes forment des groupements d’intérêt collectif. Aussi il existe des liens de mariage très solides entre les différents quartiers et une entre aide sociale entre les gens.
La religion dominante est l’islam. Il est suivi du christianisme (pratiqué par une frange importante de la population) et de l’animisme. Les adeptes de ces trois religions ont toujours vécu en parfaite symbiose.
La ville de Kita abrite chaque année le pèlerinage national des chrétiens catholiques.